Réduire ses factures d'énergie dans un contexte inflationniste
Face à l'augmentation du coût de l'énergie, amplifiée par la guerre en Ukraine, les copropriétés sont confrontées à des choix stratégiques pour maîtriser leurs charges de chauffage.
Le gaz naturel grimpe, entraînant dans son sillage le prix de l'électricité, ces deux marchés étant liés et corrélés malgré le mix énergétique Français, essentiellement tourné vers le nucléaire et les énergies non fossiles.
Conséquence, les charges de chauffage qui avaient diminué en 2020 grâce à un hiver clément et la baisse des tarifs ont augmenté en 2021 et poursuivent leur hausse en 2022.
Pour autant, l'envolée du prix des énergies fossiles (pétrole, gaz naturel...), qui n'est pas simplement liée à des causes conjoncturelles, doit nous pousser à réfléchir à des économies d’une part et a une recherche d’alternatives dans le mode de chauffage.
Les dépenses de chauffage et d’eau chaude sanitaire ont augmenté de 53.7% entre 2007 et 2020, sachant que nombre de copropriétés s’étaient tournées vers le gaz en espérant faire des économies.
La crainte des coupures d’énergie, particulièrement lors des vagues de froid est actuellement une réalité et nous invite à suivre les recommandations du plan de sobriété énergétique ( consigne à 19°, sauf contre ordre des CS).
Vers quelle source d’énergie se tourner ?
Certains arbitrages peuvent alléger dans la durée les factures énergétiques des copropriétés :
- Le gaz en condensation remplace les systèmes de chaudière à gaz ou fioul. Economique grâce à une amélioration de l’équilibrage géré électroniquement.
- La pompe à chaleur (PAC ) est une alternative même si elle peut produire des nuisances phoniques.
- Le solaire est encore marginal, la pose de panneau sur toiture demandant une surface importante.